Un Virtual Etihad Stadium à Manchester pour engager les fans
► L’Australian Open vend des carrés de ses courts dans son metaverse

 

Le futur est proche. À quel point ? On ne le réalise pas tout à fait. Mais il faut bien un pléonasme pour décrire, en peu de mots, ce que l’avenir réserve de bouleversements dans cet univers… comme dans d’autres. C’est ainsi que Jean-Baptiste Alliot, Chief Strategy Officer chez LaSource, décrit le metaverse et son incidence à venir : “Le web 3.0 et le metaverse sont en train de cristalliser notre entrée dans la quatrième révolution industrielle, que caractérise une fusion des technologies qui rend poreuse la frontière entre les sphères physiques, digitales et biologiques.”

 

Parce que cette révolution est proche, les acteurs de l’industrie du sport l’anticipent, participant ce faisant au mouvement qu’elle commande. C’est ainsi que le club de Manchester City est devenu, début décembre dernier, un pionnier en Premier League en créant son enceinte virtuelle, le Virtual Etihad Stadium, en partenariat avec Sony. Si ce stade virtuel doit être une réplique exacte de l’enceinte des Sky Blues, il veut surtout devenir “un point d’accès à des expériences virtuelles uniques pour les fans”. Un monde à part entière qui doit offrir “expériences virtuelles, avatars customisables et programmes de fidélité”.

 

Ces expériences virtuelles, l’Australian Open, qui a vu Rafael Nadal triompher dernièrement, les a concrétisées. Cette année, Tennis Australia a en effet recréé le site de son tournoi dans le metaverse, via la plate-forme Decentraland. Les fans ont ainsi pu acheter un NFT correspondant à une portion de 19×19 cm des différents courts virtuels. Le principe ? Le dernier impact de chaque balle de match permettait à l’heureux propriétaire de la portion en question de gagner différentes dotations virtuelles et physiques. En outre, équipé de son casque de VR, chacun pouvait se balader dans un méta-Melbourne Park, découvrir différents contenus exclusifs, interagir avec des joueurs… tout en restant chez soi, à des milliers de kilomètres.

 

Mieux, en NBA, c’est du parquet des Brooklyn Nets lui-même que les supporters ont pu assister à une rencontre. De n’importe où sur le terrain, du rond central ou sous le panier, dans leur “Netaverse” ! Et si, une fois le match terminé, ils pouvaient visiter la boutique officielle virtuelle ou le musée de la franchise ?

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